Depuis son retour aux affaires, l’actuel ministre des sports , de la culture et du patrimoine historique monsieur Bantama Sow multiplie les rencontres. Et c’est dans le cadre de prise de contact, qu’une rencontre s’est déroulée, ce lundi 11 septembre 2017, dans la salle de conférence du ministère avec les membres du Comité de Pilotage de la Coupe d’Afrique des Nations Edition 2023, pour faire le rapport d’étape, et ensuite dégager les perspectives.
Étant à l’origine de la candidature de la guinée à l’organisation de cette coupe d’Afrique des nations, et le considérant comme son bébé, monsieur Bantama Sow a jugé nécessaire de venir s’enquérir du niveau d’avancement de ses préparatifs.
A ce sujet, il lui a été fait le point de la situation, de la création de ce comité d’organisation de la can par décret du président de la République qui a été suivi par la mise en place:
- le comité de pilotage composé de six membres, avec une présidence assurée, par monsieur Antonio Souare Président de la feguifoot.
- des commissions techniques de travail, par arrêté de monsieur le Premier Ministre au nombre de treize.
- des outils de travail de ce comité d’organisation pour faire en sorte que le guinéen moyen puisse se rendre compte de l’effectivité du démarrage des opérations du comité d’organisation.
Après l’état, des lieux, le comité le rassure de la disponibilité de l’ensemble de ses membres, pour satisfaire l’ensemble des guinéens sceptiques, qui pensent qu’il est impossible d’organiser la can en 2023.
Monsieur le ministre à aujourd’hui pris un engagement politique en tant qu’autorité politique de faire en sorte que le budget qui doit être mis à la disposition du comité d’organisation soit effectif et que le siège que monsieur le président de la République vient de doter au cocan soit rénové et équipé pour que les activités futures puissent être développées aussi rapidement que possible.
Interrogé sur la question de savoir : pensez-vous que la guinée puisse relever le défi d’organiser la can 2023?
Boubacar Molota Camara chef de cabinet dudit ministère et directeur des opérations du comité de pilotage, déclare « Dans ces genres d’organisations il n’y a pas de miracles. La guinée a relevé des défis plus importants que la can.
Nous estimons que c’est une aubaine pour la guinée d’engager ce que certains appellent le plan marshal, parce qu’il y aura beaucoup de secteurs de la vie sociale et économique qui vont être développés a l’occasion de l’organisation de cette can.
Donc ne soyons pas pessimistes. Nous pensons avoir l’expertise nécessaire. D’ailleurs n’étant pas les premiers à organiser une can, nous allons nous référer à nos devanciers.
Il faut comprendre qu’aujourd’hui, il y a le système de faire-faire, donc il n’est pas dit que parce que, je suis le directeur des opérations que je dois piloter le tout. S’il y a des structures ou des institutions qui ont développés cette capacité et qui sont reconnues comme telles, nous les mettront à profit. Parce que l’organisation de cette coupe d’Afrique des nations concerne et engage l’ensemble des guinéens. »
Signé : Lamine TOURE
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