La journée du mercredi 22 novembre 2017, a permis aux uns et autres de planter le décor sur l’épineuse et très recherchée question : De la responsabilité et liberté de la presse ?
Elle fut ponctuée de discours prometteurs notamment, par les responsables de l’Union Internationale de la Presse Francophone et du représentant du Premier Ministre Mamady Youla, Chef du Gouvernement, en la personne de Me Cheick Sacko, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, en même temps panéliste.
Egalement, ont été abordées, les problématiques sur l’utilisation du web comme moyen de véhicule de l’information : allant des fausses informations à la propagande aux nouvelles techniques utilisées pour la véracité de l’information.
Il est ressorti de cette première journée, le rôle premier qui est dévolu au journaliste : celui de l’impartialité, de l’objectivité et de la véracité du traitement de l’information de façon responsable et professionnelle.
La journée du 23 novembre 2017, a vu se débattre la problématique de « La déontologie journalistique à l’épreuve du web ». Sous la modération de monsieur Jérôme Bouvier, journaliste fondateur des assises internationales du journalisme.
Cette thématique a suscité beaucoup d’explication :
Pour Mr Pierre Ganz, journaliste et vice-président de l’ODI (France) : « Le web n’a pas bouleversé le fondement du journalisme, le web a plutôt multiplier nos sources d’information ; les utilisateurs du web doivent par contre éviter le plagiat et le suivisme dans le journalisme qui sont des fautes déontologiques et professionnelles très graves ; et les publications sur le web doivent être source de vérification et d’investigation approfondies… ».
Benoit Grevisse professeur à l’Université catholique de Louvain, en Belgique soutien que : « La déontologie c’est revendiquer une méthode qui est à la recherche de la vérité, qui pose la question de l’objectivité. » pour lui, « Le web est la pire et la meilleure des choses pour le journalisme. »
Ce thème a soulevé d’autres interrogations à savoir : les relations des medias publics et des médias privés, par rapport au traitement de l’information ainsi que leur rapport respectifs avec leurs employeurs.
A ce sujet, Dania Ebongue, journaliste blogueur, Yaoundé Café (Cameroun) dira : « Le blogueur offre une liberté éditoriale que les lignes éditoriales publiques n’offrent pas ; mais lorsqu’il y a incitation à la haine sur média public, le blogueur a une responsabilité sociale qui n’est pas de museler ou d’interdire la liberté d’expression des autres ».
Il est clair généralement que quand le choix éditorial ne plait pas aux gouvernements politiques, l’on taxe les médias de ne pas respecter la déontologie journalistique.
Prenant la parole, le Secrétaire général du Syndicat de la Presse Privé de Guinée (SPPG), monsieur Sidi Diallo, n’a pas manqué d’éclaircir certains points qui sont une entrave à l’exercice du métier de journalisme dans notre pays la Guinée, ou nombreux sont ceux qui ont une rémunération atteignant le smic dans notre pays de la part de leurs employeurs et ne bénéficient d’aucune formation et d’aucune garantie d’être au même niveau que ceux de la sous-région. Aujourd’hui parler de déontologie et d’une certaine éthique dans ce milieu, c’est aussi d’avoir le minimum de revenu et de traitement permettant de ne pas tomber dans les travers du métier.
Cette table ronde a permis aux panélistes de définir quelques points fondamentaux pour le journaliste :
- Une maitrise linguistique nécessaire
- La connaissance déontologique du métier du journalisme
- Le respect du public cible par rapport aux informations qui sont censées leur destiné
- Une formation continue dans le respect de la qualité en s’adaptant au développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication
A venir !!!!!!!!!!!!!!
Signé : Lamine Touré, Directeur de Publication, du site www.dspguinee.org
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