Sous l’impulsion de son Chef de Département, Le Ministre Albert Damantang Camara, auprès de qui il officie, on peut dire sans se tromper que les deux forcent l’admiration dans la conduite respective des missions assignées à ce Ministère.
Convier à un Atelier de Réflexion initié par le Bureau d’Exécution Stratégique de la Primature sur le « Projet Bourse des Mines », qui vise à renforcer l’emploi et le développement des PME de la zone miniére de Boké, qui s’est tenu le vendredi 06 octobre 2017, dans un hotel de la place, le Directeur Général, de l’Office National de Formation et de Perfectionnement Professionnels (ONFPP), a dans un discours dont nous vous livrons l’essence, mis en exergue la pertinence du développement par la Formation et le Perfectionnement Professionnels.
Pour le Directeur Général, Lucien Beindou Guilao, « toute approche stratégique doit tenir compte de cette contrainte à l’effet de la corriger avant de se fixer un quelconque objectif quantitatif. »
Ainsi, il dira que :
- La Guinée a un important potentiel fort bien illustré par une richesse géologique scandaleuse, une richesse hydrométrique rare, une pluviométrie abondante et une richesse halieutique considérable.
- Compte tenu de ce potentiel, tout le monde s’accorde à reconnaître que d’importantes contraintes empêchent le pays d’atteindre un niveau de développement social et économique qui donne aux Guinéens de meilleures conditions de vie.
- Le faible niveau de qualification professionnelle de la main d’œuvre locale est la contrainte la plus déterminante
- Quel que soit la stratégie adoptée, la richesse du sous-sol, les ressources humaines sont le seul levier sur lequel on peut s’appuyer pour valoriser notre extraordinaire potentiel.
Il souligne, que « le Gouvernement de la République de Guinée a inscrit le renforcement des capacités par la formation professionnelle et l’apprentissage parmi ses priorités. »
Egalement, il dira que « l’Office National de Formation et de Perfectionnement Professionnels « ONFPP » a été créé par le Décret n°26/PRG/86 du 22 avril 1986, avec pour mission principale, d’appliquer la politique du Gouvernement en matière de formation et de perfectionnement professionnels. »
Pour le Directeur Général de l’ONFPP, « les actions de formation organisées et financées par l’ONFPP s’adressent essentiellement aux entreprises des secteurs formel et informel.
Entreprises du secteur formel : Entreprises cotisantes et à jour de leur contribution
Entreprises du secteur informel : Corps de métiers, associations, coopératives et groupements productifs de l’économie nationale
Pour le financement de ses activités les ressources de l’office sont constituées à 100% par les produits de la contribution à la formation professionnelle et à l’apprentissage constitué par le fonds national pour la qualification et le perfectionnement. »
« La formation professionnelle et l’apprentissage des ressources humaines constituent aujourd’hui un des moyens au service des entreprises pour gagner la bataille de la compétitivité sur un marché en perpétuel changement. »
S’inscrivant dans une comparaison tirée de son expérience et à l’image de d’autres pays, Lucien Beindou Guilao, Directeur Général de l’ONFPP, rappelle que, « L’Etat à lui seul ne peut supporter toutes les dépenses, que génère, la formation professionnelle et l’apprentissage.
Comme cela se fait dans de nombreux pays en développement, une part importante des charges doit être supportée par les utilisateurs de la main d’œuvre formée : les entreprises,
Les investissements ainsi réalisés par celles-ci seront toujours rentables à terme, en ce sens qu’ils se traduiront par des gains de compétitivité,
Pour les entreprises, Il faut non seulement conserver et entretenir les compétences disponibles, mais aussi anticiper sur celles dont elles auront besoin à moyen et à long terme.
Les entreprises les plus compétitives sont celles qui ont fait de la formation de leur personnel un atout stratégique. »
Le plaidoyer du Directeur Général de l’ONFPP, face à ce parterre de dirigeants des sociétés minières évoluant dans la région de Boké, s’annonce comme une interpellation, à « La formation professionnelle et l’apprentissage des ressources humaines qui constituent aujourd’hui un des moyens au service des entreprises pour gagner la bataille de la compétitivité sur un marché en perpétuel changement. »
Lucien Beindou Guilao, affirme que « De nos jours, les investissements des pays en développement dans le domaine de la formation professionnelle vont massivement vers le dispositif d’enseignement technique et de formation professionnelle qui lui-même est orienté prioritairement sur les emplois du secteur formel.
En affectant une part substantielle (35%) de son budget au secteur informel, l’ONFPP prend la mesure de l’enjeu, que représente, la nécessaire professionnalisation des jeunes, des femmes et des adultes employés dans ce secteur. »
Pour conclure, il dira que « Les efforts entrepris par l’ONFPP pour répondre aux besoins de compétences et de professionnalisation du secteur informel, ont donné lieu à l’élaboration d’un projet d’insertion par la formation et l’apprentissage de 6000 jeunes déscolarisés (PIFADEJ) afin de leur faire acquérir une qualification professionnelle, qui leur permettra de trouver un emploi décent ou de créer leur propre entreprise. »
Lucien Beindou Guilao, dans son appel souligne que « L’ONFPP, avec l’assistance de sa tutelle, le METFP-ET, est à la recherche de financements pour la mise en œuvre de ce projet à forte valeur ajoutée.
Notre souhait est que le secteur privé minier principal utilisateur de la main d’œuvre qualifiée, s’implique dans sa mise en œuvre et son financement.
Dans le cadre du projet « Bourse des mines », l’ONFPP s’engage à financer et à mettre en œuvre la formation de 40 entrepreneurs de PME et TPE de la région de Boké, au module GERME (Gérer mieux son entreprise). »
Pour le suivre dans ses activités, il suffit juste d’être collé à l’actualité de la Formation Professionnelle en République de Guinée.
La Rédaction du site www.dspguinee.org