Conakry le 30/01/2019: En réponse au passage du chef de file de l’opposition dite républicaine Mr Cellou Dalein Diallo sur les ondes de la RFI sur la situation sociopolitique de la guinée ou il a lâché que s’agissant des élections en vues ( législatives et présidentielles): » Tout se fait selon les agendas cachés du président de la république Alpha Condé ».
Monsieur Kiridi bangoura, Ministre conseiller à la présidence de la république, par un exercice qui lui est connu, s’est livré de manière très subtile aux question de la journaliste de rfi.
Selon Mr le ministre:« C’est la commission électorale nationale indépendante qui fixe le calendrier électoral en république de guinée. Elle est constituée de façon paritaire par l’opposition et la mouvance présidentielle….Et que le seul agenda est l’agenda républicain, et le chef de l’État n’a rien à avoir quant à la fixation d’une date quelconque et l’obligation lui est faite chaque fois que la CENI lui propose une date de prendre un décret pour avancer ».
Le ministre va plus loin quant à la question du report des législatives d’influencer le calendrier des échéances de 2020: »Quand on est dans une programmation du réel, vous vous occupez des problèmes qui vous assaillent concrètement; il y a eu un glissement et le constat est que les législatives n’ont pas pu se tenir à date, mais si tout se passe bien elles auront lieu cette année afin de poursuivre le déroulé du calendrier en Guinée ».
Pour monsieur kiridi bangoura le président de la république à mieux à faire pour être au plus prés de sa population, donnant des réponses à certaines questions telles la santé publique ou la prévalence du paludisme en guinée aujourd’hui est passée de 45% à 15% être au plus prés des jeunes et des femmes, de la couche paysanne pour la réalisation de son ambitieux programme national de développement économique et social; et le mandant lui étant totalement ouvert, pourquoi basculera t-il artificiellement sur une discussion concernant sa représentation ou non?
Il est une évidence aujourd’hui que le débat d’un éventuel troisième mandat est le leitmotiv de tous les guinéens de tout bord et principalement animé par les acteurs politiques et de la société civile qui, sur le sujet trouve une certaine ambiguïté du gouvernement et pour d’autres une question de souveraineté nationale (volonté manifeste du peuple à aller à un référendum).
Pour l’heure attendons de voir le calendrier que va proposer la commission nationale électorale indépendante pour les législatives et d’accorder naturellement du crédit à ce second mandat du président de la république afin qu’il exécute sereinement et dans la quiétude son programme national de développement économique et social.
A suivre…….
Lamine Toure directeur de publication www.dspguinée.org
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