Des statistiques révèlent l’état piteux des routes nationales, préfectorales, communautaires et des voiries urbaines de la Guinée pour la période de 2016.
Dans le cadre de la stratégie pour le développement et la gestion du secteur routier de la Guinée à l’horizon 2020, le Ministre des Travaux Publics à travers une rencontre qui a mobilisée les membres du Gouvernement, les Elus de la Nation et des partenaires au développement, offre l’image de la triste réalité
« En effet, le réseau routier guinéen était composé en 2016 de :
- 7,576 km de routes nationales, dont 234km (31,0%) revêtues ;
- 15899 km routes préfectorales ;
- 19846 km routes communautaires ;
- Environ 2000 km de voiries urbaines ;
- Un total d’environ 45300 km.
Seules 25% des routes nationales revêtues et 1% des routes nationales en terre étaient en bon état en 2012. Cette situation s’était dégradée en 2016 pour les routes revêtues, seulement 16% en bon état et améliorée pour les routes en terre avec 14% en bon état. »
Au regard de ces statistiques, de 2012 à 2012, au lieu d’observer une progression, on constate que la situation de nos routes, s’est plutôt dégradée.
Du coup, on peut affirmer sans tromper, qu’il y a un échec total de la politique sectorielle du Département des Travaux Publics et de ses structures (Fond d’Entretien Routier) en charge de réhabiliter les routes et les voiries.
Signé: Lamine TOURE
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