Mardi 26 septembre 2017, les travaux d’amendement et de validation des textes juridiques du CNJG au niveau national ont pris fin ce mardi dans la salle du 28 septembre du palais du peuple.
Cette étape marque la fin et la mise à disposition du document final qui doit régir la structure et le fonctionnement du CNJG.
Après d’intenses travaux, votre rédaction a recueilli pour vous les avis d’un participant, qui a suivi avec intérêt le déroulement des activités.
DSP : Après deux jours d’activités quelles sont vos impressions par rapport à cet atelier de validation finale des textes juridiques du CNJG ?
YAMOUSSA BANGOURA, chargé des questions de jeunesse CNOSC:
Par rapport à ces deux jours de travaux, c’était vraiment une école pour la jeunesse, aussi un espace de retrouvailles pour les jeunes de toutes les sensibilités, à savoir les jeunes leaders de toutes les associations de l’intérieur du pays et ceux de Conakry, des jeunes des partis politiques mais aussi des DCJ et des inspecteurs régionaux de la jeunesse qui sont des démembrements des services déconcentrés .
Au cours de ces débats nous avons appris beaucoup de choses et nous avons donné nos impressions sur le sujet parce que c’est le nôtre, et de facto nous nous y reconnaissons, c’est notre identité. Nous avons discuté point par point les différents articles de ce document et nous disons vraiment qu’à l’unanimité nous avons validé et chacun se retrouve dedans ce qui donne à ce document toute son importance.
Il y a aussi un aspect très important dont on a débattu en ce qui concerne la participation des organisations de jeunesse des partis politiques, qui a fait couler beaucoup d’encre, qui par la suite a connu un terrain d’entente par rapport au degré de leur représentation dans le futur conseil national de la jeunesse.
Cette représentation se fera sur la base d’observateur, n’ayant aucune prise de décision finale, pour au moins respecter le caractère inclusif et apolitique du CNJG.
La participation des structures de jeunesses des partis politiques nous permettra d’acquérir certaines expériences dans le fonctionnement de leurs structures surtout au niveau de l’assemblée nationale ou elles mènent des combats très nobles pour la prise en compte de leurs inquiétudes, et d’ailleurs ils seront au nombre de trois.
DSP : Etes-vous optimiste par rapport à une représentativité digne de nom du bureau exécutif qui sera mis en place dans les jours qui suivront ?
YAMOUSSA BANGOURA : Oui ! c’est tout un processus et j’ai beaucoup apprécié leur processus de mise en place, parce que ça commence de la base au sommet.
Et ce processus permettra de prendre en compte toutes les préoccupations de la base, cela ne sera nullement pas à une entrave à la représentativité et au fonctionnement de la structure faitière naissante.
Il faut juste souligner que de telles organisations doivent tenir compte de l’excellence et pour ce qui concerne la participation des femmes c’est de les inviter à être plus proactives et d’être très compétitives pour vraiment mériter la place qui leur est tant dévolue.
Il faut enfin qu’on se batte dans l’excellence pour avoir une jeunesse responsable, capable et représentative du peuple de Guinée.
Il faut noter que ce présent atelier s’est terminé par une lettre ouverte de tous les participants, par des recommandations adressées aux autorités à tous les niveaux pour la poursuite du processus de mise en place du CNJG.
Aux partenaires techniques et financiers de continuer à appuyer ce processus.
Des engagements aussi ont été pris par les uns et les autres de restituer et vulgariser ces textes à qui de droit pour le bonheur de la jeunesse guinéenne.
Enfin, un hommage a été rendu au président de la République Alpha Condé à travers son Gouvernement et son Ministre chargé des questions de jeunesse Moustapha Naité, qui n’ont ménagé aucun effort en termes de moyens financiers techniques et logistiques pour que cette structure faitière des jeunes de guinée puisse être une réalité : le CNJG.
Signé : Lamine Touré
Téléphone : 620 78 11 32