Après d’intenses travaux opérés dans la journée du 14 aout, par certains représentants d’ONG et Associations des cinq communes de Conakry, pour un total de six cent et quelques ONG et associations représentées et consultées, selon les principaux directeurs communaux de la jeunesse, les travaux d’amendement ont connu les résultats escomptés. Puisque beaucoup de proposition de changement, de consolidation de ces textes juridiques ont été présentés par les différents rapporteurs des commissions de groupes. Sur l’ensemble des réflexions opérées sur les textes juridiques notamment : le statut, les critères d’élection, et le règlement intérieur.
Du Règlement intérieur : L’article 1, du document proposé s’est vu mettre en question par l’omission de l’insertion de l’aspect politique (représentation des structures de jeunesse des partis politiques) et pour argumentaire le caractère apolitique du CNJG, mais aussi la définition du statut de la société civile qui ne cite nullement pas les partis politiques.
Sur la représentativité des filles dans les bureaux exécutifs nationaux, régionaux, préfectoraux et sous préfectoraux prévue dans les articles de 7 à 10, c’est-à-dire, de deux délégués et de préférence une fille, ce qui permettra pour argumentaire d’éviter la notion d’obligation et qui accroitra la participation féminine à deux délégués si c’est nécessaire.
Des propositions d’insertion d’articles ont été aussi à l’ordre du jour. C’est le cas des textes actuels qui ont omis un Quorum requis pour tenir une assemblée générale(les 2/3), ce qui pourra éviter qu’une minorité prenne les décisions.
Il y a aussi que les textes ne prévoient pas un poste de secrétaire aux affaires juridiques qui surgiront dans le cadre du bon fonctionnement du CNJG, l’omission de postes de suppléants aux membres des bureaux exécutifs pour éviter un dysfonctionnement en cas d’empêchement d’un responsable.
Pour les Critères d’Election, il a été proposé par les commissions un processus d’élection des bureaux, de la base au sommet pour une meilleure représentativité et cela est valable pour les articles allant de 10 à 16. Il y a aussi le critère d’éligibilité dans un bureau demandant la mise à disposition d’un casier judiciaire vierge, un curriculum vitae documenté et un certificat de visite médical.
Dans les statuts, il a été omis purement et simplement dans l’article 1, du terme inclusif. De la reformulation de l’article 5 et de l’amendement 20 en rajoutant un vice-président et un chargé de la question du développement durable (environnement).
Présidant les travaux, le Chef de cabinet du département, après un bref rappel sur la composition de son équipe, a remercié au nom du Ministre Moustapha Naité, les directeurs communaux qui ont aidé à mobiliser les jeunes , à les encadrer et à animer cette rencontre pour dire : « Cette rencontre a été bénéfique pour les uns et les autres et d’une façon générale les jeunes ont eu un niveau de compréhension très élevé de ces textes juridiques, jusqu’à aller au-delà en faisant cas et référence à la charte africaine de la jeunesse ratifiée par notre pays depuis le 17 juin 2011 et les textes juridiques d’autres pays ; ce qui indubitablement augure la mise en place d’un bon Conseil National de la Jeunesse CNJG ».
Il faut rappeler qu’au même moment de la journée du mardi 15 aout 2017 quatre autres ateliers ont été clôturé dans les préfectures de Dubreka, de Kindia, de Faranah et de Kankan. Ces équipes continueront par la suite dans toutes les trente-trois préfectures de la Guinée, dont les rapports combinés à ceux de la zone spéciale de Conakry et Kassa, permettront de donner un rapport final d’amendement des textes juridiques du conseil national des jeunes de guinée pour que les jours et les mois à venir voient naitre cette plateforme représentative de la jeunesse guinéenne dans son ensemble prenant en compte les préoccupations d’une majorité écrasante de cette jeunesse.
Lamine Touré, Correspondant de www.dspguinee.org