Bon encore, des effets d’annonce qui dans un pays normal ou la gestion des richesses du sol et du sous-sol aurait pu profiter à tous les habitants, et être accueilli par de la joie et du bonheur. En Guinée, on sait d’avance qu’elle direction prendra le vent, on doit s’attendre à plus de mal gouvernance.
Selon, l’Agence Ecofin , je cite « La compagnie minière Ghost Mining a découvert d’importants gisements de rubis et de saphirs en Guinée Conakry. Elle a indiqué que les gisements hébergent, selon les estimations, une réserve exploitable de 100 millions de carats. », encore une grande et inestimable richesse qui ne profitera pas à sa population, qui pourtant si la gestion du revenu générée, repartie équitablement ou investie dans un développement harmonieux, aurait permis au pays de se hisser au rang des premiers.
Interrogée par mail par l’Agence Ecofin, « la société a expliqué que le premier gisement a été découvert en 2013. Elle a déclaré que des relevés ont été réalisés lors d’une expédition menée par un de ses dirigeants, Roger Poitoux, en collaboration avec les services miniers guinéens, le but étant de délimiter et de quantifier le gisement. Les résultats ont rapporté des réserves de 100 millions de carats, chiffre confirmé par une contre-expertise réalisée par des spécialistes sud-africains, fin 2015. »
Peut-on ou doit-on adopter une politique de fermeture dans l’exploitation de nos minerais ?
Les différents régimes qui se sont succédé à travers les Gouvernements successifs, n’ont jamais pu faire des mines et des ressources minières un levier de croissance pour notre développement. Et ces derniers temps des annonces se succèdent, mais les résultats au profit des habitants n’évoluent pas, sinon qu’ils régressent, jusqu’à aboutir à des crises sociales dans les régions ou les villes minières. Car ne profitant pas directement des richesses du sol et du sous-sol.
La notion de « Contenu Local », une autre démarche pour endormir le peuple. On apprend tout récemment que la CBG, a revu son enveloppe à la hausse en faveur du développement communautaire. Alors qu’au même moment les besoins identifiés depuis ne sont pas pris en compte à plus forte raison se faire de l’espoir sur une affectation de cette enveloppe aux bénéficiaires.
Les pouvoirs publics doivent trouver en l’agriculture, au développement de l’industrie et de l’industrie agro-alimentaire un véritable levier de croissance.
Comment des pays pauvres en richesses du sol et du sous-sol font – ils pour se développer ?
Ils misent sur les ressources humaines et sur la capacité des décideurs publics à offrir de meilleures perspectives en mobilisant les atouts nécessaires à la croissance et au développement.
La Guinée et les pouvoirs publics doivent se rendre à l’évidence que le secteur minier bien rentable, peine à soutenir la croissance et le développement de notre pays depuis son indépendance. Ils doivent s’assurer par le développement du secteur agricole, industriel et sur les ressources humaines que la Guinée, offre des atouts inestimables qui peuvent soutenir son développement et son émergence.
Quelles sont les statistiques réelles de l’exportation de nos métaux et pierres précieuses ? Comment les revenus générés par leur commercialisation participent – ils à la croissance et profite aux populations ? Faut-il continuer à brader nos ressources du sol et sous-sol aux seuls profits des grands groupes et des multinationales, qui a coup de quelques miettes, offrent des séjours de voyages (forum, conférence, salon etc…) à nos officiels ?
Voilà une série de question qui nous interpelle, et dont les réponses certaines contribueront à édifier davantage le guinéen lambda.
Signé : L.T
Téléphone : +224 620 78 11 32
Email : latoure74@yahoo.com