Selon un article, du financialafrik « La compagnie minière chinoise, Chinalco a proposé au Gouvernement guinéen de lui remettre la mine de fer de Simandou dans sa totalité. Les blocs 3 et 4 du site sont déjà sous le contrôle de Chinalco et les blocs 1 et 2 sont au cœur d’un litige entre Conakry et BSG Ressources. »
Il faut juste rappeler que les blocs 2 et 3 qui étaient exploités par Rio-Tinto ont été transférés par protocole de principe en novembre dernier à la compagnie chinoise.
Le groupe chinois Chinalco a demandé à la Guinée de lui octroyer, sans appel d’offres, les blocs 1 et 2 de l’immense gisement de fer de Simandou. Alors que le Code minier du pays est assez clair « tout octroi de bloc minier hébergeant un gisement reconnu doit obligatoirement passer par un appel d’offres transparent et compétitif. »
Sur le sujet, Ibrahima Kassory Fofana, Conseiller présidentiel sur l’investissement et le partenariat public-privé, déclare que « L’intérêt de la Guinée est de faire avancer rapidement le projet. Nous ne sommes pas sûrs que le but de Chinalco soit conforme à cet objectif (…) Cela ne serait pas acceptable » du coup les autorités guinéennes écartent catégoriquement l’optique d’une discussion avec Chinalco sur les blocs concernés.
Qu’en sera-t-elle de la mine de Simandou si la Guinée et Chinalco ne parvenaient pas à s’accorder sur les blocs réclamés ?
La mine de fer de SIMANDOU, depuis qu’elle a été établie comme réserve mondiale inestimable de fer suscite assez de discussion. Et les grands groupes miniers (ex : Rio Tinto) se sont retirés de son exploitation ce qui ne rassure pas d’autres investisseurs autre que les chinois.
Comment le Département des mines, gère-il cette situation ?
Le Ministre Abdoulaye Magassouba, ne communique pas assez sur le sujet. Le peuple est en droit de savoir ce qui se passe dans la mine de Simandou. Surtout quel est son avenir ?
Affaire à suivre …………………
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