Un vol charter de la compagnie privée tunisienne NOUVELAIR, affrété pour la circonstance par l’ORGANISATION INTERNATIONALE pour les MIGRANTS (O.I.M), s’est posé sur le tarmac de l’aéroport international de Gbessia – Conakry, à son bord des migrants guinéens.
Étaient annoncés 180 migrants, mais ce sont finalement 165 migrants qui ont été accueillis par le SERVICE NATIONAL D’ACTION HUMANITAIRE (SE.NA.H) dans le cadre d’un partenariat technique définit avec l’O.I.M, chacune des structures ayant des missions spécifiques. Ces migrants qui étaient en provenance de la Lybie, sont affectés sur le plan psychologique et sur le plan physique, car ils présentent pour certains des sévices corporels et psychologiques issues de leurs pérégrinations (Niger, Maroc, Algérie Lybie).
L’opportunité du retour des migrants s’explique par deux voies, au regard des mesures de l’O.I.M respectivement :
- un retour forcé, qui voit le migrant bénéficié d’un accompagnement limité (vêtement, nourriture et transport) juste pour préserver sa dignité humaine.
- Un retour volontaire qui présente un avantage multiple au migrant, car il bénéficie d’une insertion socio-professionnelle à travers une aide (500 euros) à l’insertion, d’une prise en charge psycho-sociale et autres …
Le SERVICE NATIONAL D’ACTION HUMANITAIRE (SE.NA.H), qui porte la politique nationale de l’Etat de Guinée, dans son accompagnement garantit aux migrants dans le processus de leur retour une prise en charge effective d’une durée de 2 à 3 jours dans le Centre de Transit de Matam, construit à cet effet, avec une capacité de réception de 500 personnes prise en charge jusqu’à leur retour dans les familles respectives.
Au péril de leur vie, plusieurs de nos compatriotes et concitoyens ont tentés l’exil par l’immigration, mais le chemin suivi présente de multiples dangers et souvent certains n’ont pas la chance de passer vers l’eldorado tant espérer et/ou d’autres n’ont plus les moyens de leur retour au pays.
Les causes de l’immigration sont connues et on vit les conséquences tous les jours. L’Etat de Guinée doit s’investir davantage dans l’accueil et l’intégration des migrants, qui ne le sont plus une fois qu’ils sont de retour au pays. Car ils deviennent des citoyens, auxquels nos gouvernants ont des responsabilités.
Signé: L.T
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