Ce vendredi 02 juin 2017, se poursuit à Conakry, dans la salle polyvalente (salle des congrès) du palais du peuple, la deuxième journée de la Conférence-Débats et Ateliers du « Forum de l’Etudiant Guinéen », organisé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique en partenariat avec les autres départements en charge du système éducatif guinéen.
Il faut rappeler qu’hier nous avons assisté à de malheureux incidents dont ont été victimes deux hauts cadres de notre système universitaire à savoir : Dr Doussou lanciné Traoré Recteur de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry admis depuis dans une de nos structures de santé ; contrairement à son homologue le vice-recteur de l’Université de Sonfonia, Mr Abdoulaye Toure, qui devrait tenir un discours n’a pas pu résister et à finalement fait un malaise et malgré les premiers secours de la croix rouge, il succomba de cet malaise.
Ces malheureux incidents sont intervenus après que certains élèves et étudiants auraient scandés à l’endroit du président de la République pour son fameux projet « UN ETUDIANT, UNE TABLETTE ».
Pour cette deuxième journée, après avoir observée, une minute de silence en la mémoire de la disparition subite du vice –recteur de l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia, en la personne de Mr Abdoulaye Touré, les travaux démarrent par la présentation de la première thématique du jour. Il faut tout de même constater une absence de plusieurs panélistes qui se sont fait représenter pour l’occasion.
Monsieur Kiridi Bangoura, Ministre d’Etat Secrétaire Général à la présidence de la République pour sa part en qualité de modérateur, a présenté le thème : Les défis de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en guinée ?
Après que les panélistes se soient relayés autour de la question, le représentant de monsieur le Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, Mody Sory Barry de dire : « je suis appelé, pour vous parler des enjeux du ministère l’enseignement technique et de la formation professionnelle, qui a pour vocation de fournir au marché de l’emploi des agents qualifiés et compétents grâce à la formation initiale, à la formation continue, à un apprentissage modernisé et performant et à l’appui du secteur informel.
Cela reste un chantier plein de défis et plein d’enjeux.
Le premier défi auquel est confronté le ministère est un défi d’accès et de qualité, parce qu’auparavant si ce secteur n’était pas très convoité, aujourd’hui, les étudiants se bousculent pour y accéder. Cependant, on a un manque criard d’infrastructures pour les recevoir.
Depuis le temps du Ministre Monsieur Alpha Ibrahima Soumah, il a été pensé et projeter de construire huit (8) écoles des Arts et Métiers de dimensions régionales. A ce jour quatre (4) sont réalisées à plus de 50%. Il a y a deux (2) dont les travaux vont démarrer bientôt et deux autres dont les financements sont en cours de recherche.
Parallèlement à ce problème d’accès, il y a d’autres institutions qui existent dont il faut rénover et moderniser les infrastructures. Il y a parmi les solutions, l’école offerte par la Fondation du Roi Mohamed VI, qui est en construction à Contéyah, dont les travaux sont largement avancés. Tout ceci, pour faire face à ce problème d’accès.
Pour le second défi qui reste la qualité des formateurs, à ce jour nous avons un certains nombres personnes qui sont aujourd’hui en formation poussée au Maroc et ailleurs, ce qui est un souci pour nous de pouvoir concilier les infrastructures à de bonnes superstructures qui restent d’ailleurs essentielles pour une très bonne formation de nos étudiants, afin d’améliorer et d’accroitre l’employabilité des sortants de nos structures d’enseignement en général …. ».
Ce qu’i faut retenir pour cette deuxième journée du Forum, ce sont les recommandations de l’ex Ministre Alpha Ibrahima Soumah, qui affirme : « Inverser les tendances pour l’Etat dans sa politique de développement socioéconomique, en revoyant à la hausse le budget alloué au système éducatif en général, qu’il demande à tabler de 1200 milliards à 5000 mille milliards de nos francs, afin de faire face au différents projets de ces Ministères et surtout celui de l’enseignement technique et professionnelle qui reste un secteur très porteur de croissance et d’employabilité pour les générations futures. »
Votre correspondant, Lamine TOURE, Directeur de Publication.
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