Des idées nouvelles par de nouvelles personnes qui ambitionnent le métier politique pour le bonheur de nos concitoyens semblent inéluctables avec les échéances électorales en vues pour 2018 (Elections Communales et Election des Députés).
Aujourd’hui, ils ou elles sont nombreux dans les sphères de la Gouvernance de l’Etat, à s’afficher comme l’incarnation de l’alternance politique. Des Ministres en Fonctions, des Directeurs et des Cadres à des niveaux de responsabilités, affichent clairement à vouloir competir pour 2018 et 2020.
Au-delà, dans les formations des partis et formations politiques, des militants à la base estiment que le renouveau au sein de leurs familles politiques cadrent avec la demande citoyenne de voir de nouveaux visages en politique pour asseoir de nouveaux débats, autres fondés sur la Communauté, l’Ethnie et la Famille.
A côté des deux premiers, une nouvelle classe citoyenne, formée d’hommes et de femmes sans étiquettes partisanes, veulent saisir l’opportunité de la candidature indépendante, pour porter l’espoir d’une nouvelle voie, qui exprime la demande populaire.
Nouveaux regards sur les élites du politique
En effet, elle incarne pour certain, une bonne connaissance de l’enjeu et du défi liés aux changements de la sphère politique. Quelques exemples à ce niveau se distinguent de l’éloignement des idées et des débats rétrogrades qui alimentent la scène politique. L’exemple féminin est incarné par Madame Yansané, Bintou Touré, avec son parti politique le Parti Guinée pour Progrès et le Développement.
Il existe toute de même une classe intermédiaire, qui après un bref passage dans les formations politiques traditionnelles, s’invitent dans le débat politique tantôt sous l’étiquette de la société civile avant de rallier une formation politique existante. Ces derniers se caractérisent par des convictions distinctes de leurs ainés et n’hésitent de quitter le bateau si leurs idées sont malmenées par les caciques de ces partis politiques. A titre d’exemple, on retrouve : L’ancienne Ministre des Sports, devenue Activiste, porteuse d’idée créatrice de dynamique au sein de la société civile jeune, en la personne de Madame Domani Doré.
A côté de cette catégorie, gravite, Monsieur Ahemd Kourouma, assez atypique dans son parcours et dynamique politique. Mais assez plaisant dans son approche et analyse politique, mais surtout dans sa capacité a suscité le débat de l’acceptation du débat sur le fonctionnement des Institutions républicaines et celles politiques.
Enfin, une nouvelle classe politique de jeunes qui par amour du développement de leurs communes ont décidés de relever le débat par la conquête et l’exercice du pouvoir au local. Deux exemples se démarquent par leurs présences et leurs investissements, mais surtout par leurs volontés de s’affirmer. L’exemple de la Commune de Matam, va nous permettre de mieux édifier notre article. Leurs arrivées en politique et dans la conquête politique sonne comme une volonté de rajeunissement de l’élite politique au Local et près des citoyens à la base.
Le premier, Monsieur Badra KONE, parle de sa venue en politique par une demande citoyenne grandissante chez ces concitoyens jeunes qui représentent la majorité des électeurs de cette commune. Il se démarque par une expérience enrichissante qui peut être bénéfique à sa commune et au pays. Ses ambitions à l’écouter méritent d’être soutenues. Son retour prochain au pays se prépare par une grande réception à son honneur par une date qui sera annoncée ultérieurement.
Le deuxième, Monsieur Ismael Condé, n’est plus à présenter par ses prises de paroles et ses visites régulières à l’endroit des habitants de Commune. Il faut noter également ses prises de positions face aux questions chaudes de l’actualité du pays.
L’émergence de cette nouvelle élite politique doit être, souhaitée, accompagnée, soutenue et suivie de près dans leurs actions sur le terrain en faveur des populations guinéennes.
La Rédaction du site www.dspguinee.org