Burkina Faso le pays du cinéma, du FESPACO, de la tradition, de l’authenticité culturelle,
Le pays de Norbert ZONGO et de Thomas SANKARA,
Le pays du spectaculaire, du merveilleux ballet des chevaux et de beaux chevaliers braves et endurcis,
Le pays des hommes intègres, des hommes hospitaliers,
Le pays des cinéphiles.
Le cinéma la sève nourricière de l’image, du son, du dialogue, de l’esprit,
du décor, du clap, du ‘’silence ça tourne’’
Le cinéma, le témoin de l’histoire d’une nation,
D’un peuple,
Le cinéma, la paix du réalisateur,
Le salut du producteur,
Le monde, l’espoir et l’épanouissement de l’acteur,
De l’attente et de la joie du cinéphile.
Le Burkina pays des populations motivées, encourageantes et cinéphiles ; le pays des hommes, femmes, jeunes et amis des cinéastes.
Bref nous voilà sur les traces de la 25ème édition du festival panafricain du cinéma et de la télévision du Burkina, du FESPACO.
Est-ce possible de nos jours de dire que le FESPACO, est la vitrine du cinéma africain subsaharien?
Possible à cause de sa pérennisation à pouvoir tenir des éditions malgré les instabilités politiques, les crises financières répétées.
Sa spécificité s’inscrit bien dans sa stratégie à impliquer l’éducation, les populations du territoire, les initiatives à pouvoir instaurer dans les écoles primaires l’enseignement du cinéma contrairement à d’autres pays africains.
Le suivi devient facile et l’épanouissement du 7eme art est plausible.
Rien qu’à voir la motivation des populations à rallier les salles de cinéma, on comprend la place du cinéma dans la vie de tous les jours au Burkina.
Par ailleurs, le niveau de l’organisation laisse à désirer mais, il y a pas mort d’homme car, les le vide est comblé par les projections de beaux films et la rencontre humaine combien rentable.
Soyons d’avis que toute organisation à la base est humaine, la jeunesse et le dynamisme du ministre de la culture du Burkina, la sagesse, la sérénité du Directeur général du FESPACO promettent les lendemains meilleurs pour les éditions à venir à en croire à leurs discours et à leur disponibilité professionnelle.
Le Burkina Faso, est un pays du cinéma, du théâtre, de l’artisanat et de la musique aussi.
Comme chaque année, le festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou invite de par le monde entier les amoureux du cinéma, et comme à l’accoutumer un pays ami est choisi pour parrainer le dit festival. Pour cette édition ci, la Côte-d’Ivoire est à l’honneur. Il a mit la main dans la poche et à déployé 50 000 000 de FCFA pour aider l’organisation du FESPACO 2017.
Le parfait serait que tous les autres pays africains n’abritant pas chez eux encore des festivals du cinéma, de la taille des JCC (TUNIS), du FESPACO (BURKINA), du ZAGORA (Maroc), de LUXOR (Égypte) ……. accompagner ceux qui sont presque parvenus, donner leur part de contribution ; qui à mon sens est un devoir au nom de l’intégration africaine, en attendant que leurs autorités dans leurs pays respectifs se décident à prendre en charge leur cinéma comme le fait le gouvernement burkinabé portant 70% du budget du FESPACO.
SAGNANE Fatoumata
Journaliste / critique cinéma
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