En prélude à la journée internationale de la liberté de la presse, la salle de conférence de l’université Koffi Annan, a servi de cadre le mardi 02 mai 2017 à une plateforme d’échange entre les professionnels des médias et des étudiants en journalisme venus de plusieurs institutions d’enseignement supérieur et professionnel de la capitale, et cela dans le cadre d’une série d’événement prévus par la structure WASSOLON AGENCY COMMUNICATION.
Selon les propos recueillis par un de nos confrères, l’objectif de cette rencontre pour monsieur Aboubacar Diallo DG de WASSOLON AGENCY COMMUNICATION « C’est d’abord offrir une plateforme directe entre les futurs journalistes et des professionnels dignes d’être des modèles à cause de leur sérieux, de leur abnégation, mais surtout de leur rigueur dans la pratique du métier sur toute la chaîne de fabrication de l’information ».
Parmi ces journalistes modèles qui ont échangés avec les étudiants figure Monsieur Justin Morel Junior, ancien Ministre de la Communication et de l’Information. Président d’honneur de la rencontre il témoigne ceci, « Lorsqu’on choisit d’être journaliste, on ne vient pas là pour chercher de l’argent…. Quand on décide d’être journaliste, on décide de dire la vérité, et que celle-ci soit vraie, profonde, issue de constat d’observations et que vous ne soyez pas face à vous-même, l’objet de honte regrettable. C’est pourquoi, le journaliste, dans sa quête quotidienne de vérité, doit savoir rechercher, observer, analyser, critiquer, comparer avant d’affirmer, de confirmer, de démontre ».
Il faut noter que Lamine Guirassy, Séga Diallo, Roby, Mognouma Lamine Cissé, Moussa Yéro, Abou Bakr, Mamadou Dian Baldé, Antoine Kourouma, Boubacar Sanso Barry, Mamadou Oury Diallo, Ibrahima Sory Traoré et tant d’autres figures de la presse guinéenne étaient présentes à cette rencontre.
- DE LA NECESSITE DE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DES RESSOURCES HUMAINES DANS LE MILIEU DU JOURNALISME
Il serait tout aussi judicieux et important pour qu’il ait une bonne continuation de la pratique journalistique de s’inscrire dans le respect des règles de l’art, et de l’affirmation de la charte de l’éthique du métier. Qu’au sortir de cette rencontre aussi, que les propriétaires des médias puissent accorder des engagements d’offres de stages de formations pratiques aux étudiants en fin de cycle pour mieux les préparer à l’exercice de leur métier.
- LA PRESSE EST-ELLE PLUS LIBRE ET PROFESSIONNELLE EN GUINEE ?
Il faut noter que depuis l’avènement de la deuxième république, la libéralisation des ondes et la liberté de la presse dans notre pays n’a cessé de s’améliorer malgré les multiples représailles et intimidation de certains pouvoirs publics. C’est d’ailleurs un fait très illustratif à voir la création de plusieurs chaines de radios-télé, de presse écrite (journaux, site internet, groupe de presse…… etc.)Et
Les institutions en charge de la réglementation de ces différents organes à savoir le Ministère de la Communication, ainsi que la Haute Autorité de la Communication ne sont en aucun frein pour l’épanouissement de la presse en Guinée. Les professionnels des medias doivent par contre bénéficier d’avantage de subventions et de garanties de la part de l’Etat pour mener à bien la noble tâche qui leur est dévolue afin de rehausser l’image et de la pratique démocratique en Guinée .
- LA JUSTICE DOIT GARANTIR LA LIBERTE DE LA PRESSE PAR LA PROTECTION DE LA DIGNITE HUMAINE DES JOURNALISTES
Egalement, en cette journée mondiale de la presse, plaçons la sous le signe du recueillement pour les pionniers de la presse guinéenne, pour les disparus, notamment : Mohamed Koula Diallo, qui dans l’exercice de sa fonction un soir d’un meeting politique a été fauché par une balle assassine Mais aussi, Cherif Diallo, reporter de la chaîne de télévision guinéenne Espace TV, porté disparu depuis le 23 juillet 2015.
La Justice doit garantir la Liberté de la presse par la protection et la sauvegarde de la dignité humaine des journalistes.
Au prix de leur vie et de leur métier, les hommes et les femmes journalistes doivent mériter un meilleur traitement surtout dans les affaires les concernant. Car, ils bravent mille danger pour porter la voix des sans voix.
Bonne fête à la presse guinéenne et celle mondiale.
Lamine TOURE
Directeur de Publication
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