CONAKRY : LE 01/11/2018 : Dans son rapport doing business 2019 : Formation pour mieux reformer, publié le 31 Octobre 2018, le groupe de la banque mondiale souligne que les pays d’Afrique subsaharienne ont établi un nouveau record pour la troisième année consécutive. L’année dernière, ils ont mené 107 réformes destinées à la facilité de faire des affaires pour les petites et moyennes entreprises.
C’est une hausse non négligeable par rapport aux 83 réformes mises en œuvre dans la région l’année précédente. En outre c’est aussi un record pour le nombre de pays engageant des réformes : 40 des 48 économies de la région ont mené au moins une réforme, contre 37 il y a deux ans pour le précédent record.
Pour sa part, la Guinée, la Guinée a mis en œuvre cinq réformes prises en compte dans le rapport doing business 2019. Ces réformes concernent les domaines :
- La création d’entreprise
- L’obtention de permis de construire
- Le transfert de propriété
- Le commerce frontalier
- L’exécution des contrats
Il est désormais plus facile de créer une entreprise à l’enregistrement avec l’agence de promotion de l’emploi, logé au OSS, les frais et les délais d’obtention du permis de construction ont été réduits et les frais de transfert de propriétés ont été réduits. De plus, les inspections pré-shipment ont été supprimées sur les produits importés. Enfin, l’exécution des contrats est améliorée grâce à la loi sur la médiation et les mécanismes alternatifs de règlement des litiges commerciaux.
Grace à ses efforts, la Guinée 152 eme dans le classement relatif à la faciliter de faire des affaires est passée en progression d’une place par rapport à l’année dernière.
« C’est une année de record pour l’Afrique subsaharienne, la vive accélération des réformes l’an dernier et sur plusieurs années est la preuve de la puissante dynamique de changement à l’œuvre dans la région. Un environnement des affaires efficace, qui permet aux entreprises privées de prospérer, est essentiel à la création d’emplois et à la croissance ». affirme SANTIAGO CROCI DOWNES, responsable du projet DOING BUSINESS.
Par contre, la région enregistre de mauvais résultats pour le raccordement à l’électricité et le commerce transfrontalier. Une entreprise qui doit par exemple débourser 3456,5% du revenu ^par habitant en moyenne pour un raccordement au réseau, contre 1229% dans le monde. Et il faut 98 heures pour satisfaire aux obligations de documentation pour importer, contre 61 heures dans le monde.
Cette année, Doing Business a collecté des données sur la formation dispensée aux agents de la fonction publique et aux utilisateurs des registres du commerce et des registres fonciers. Le rapport mentionne une étude de cas qui analyse ces données et constate que les formations obligatoires et annuelles dispensées aux fonctionnaires concernés améliorent l’efficacité de ces registres. Elle fait toutefois observée que moins d’un quart des pays d’Afrique subsaharienne proposent ces formations. Une deuxième étude note que lorsque les agents de dédouanements et les commissionnaires en douane suivent une formation régulière, les contrôlés aux frontières et les formalités douanières s’en trouvent accélérées, ce qui facilite la circulation transfrontalières des marchandises ……
Extrait du communiqué de presse du groupe de la Banque Mondiale
Lamine Toure Directeur de Publication www.dspguinee.org
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