LES LOCAUX DE LA BANQUE CENTRALE DE LA REPUBLIQUE DE GUINEE ONT SERVI DE CADRE A LA RESTITUTION DU RAPPORT D’EVALUATION DU FOND MONETAIRE INTERNATIONAL EN SEJOUR A CONAKRY IL Y A UN PEU PLUS DE DEUX SEMAINES CE DIMANCHE 15 AVRIL 2018.
CETTE RENCONTRE A REGROUPE LA DELEGATION DU FMI A SA TETE MME GIORGIA ALBERTIN, LES PRINCIPAUX CHEFS DEPARTEMENTS EN CHARGE DES REGIES FINANCIAIRES DE LA REPUBLIQUE DE GUINEE (MME MALADHO KABA MINISTRE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES, MR MOHAMED LAMINE DOUMBOUYA MINISTRE DU BUDGET, MR LOUNCENY NABE GOUVERNEUR DE LA BANQUE CENTRALE) ET DE PLUSIEURS AUTRES CADRES DE L’ADMINISTRATION GUINEENNE.
CE RAPPORT DE TRAVAIL FAIT SUITE A LA SIGNATURE EN DÉCEMBRE 2017 DANS LE CADRE DU NOUVEAU PROGRAMME SOUTENU PAR LA FACILITE ÉLARGIE DE CRÉDIT.
SUR TROIS ANS CE PROGRAMME REPRÉSENTE UNE ENVELOPPE FINANCIÈRE DE 170 MILLIONS DE DOLLARS DONT 25 MILLIONS ONT ÉTÉ DÉJÀ MIS A DISPOSITION DU PAYS.LA SOLVABILITÉ DE CES FONDS DU PROGRAMME EST ASSUJETTIE A UNE BONNE GESTION DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE DE LA GUINÉE NOTAMMENT SUR LE PLAN DE LA POLITIQUE BUDGÉTAIRE.
MME GEORGIA ALBERTIN AU COURS DE CETTE RENCONTRE A LAISSE ENTENDRE « On s’attend encore à une croissance autour de sept pour cent pour l’année 2018. La Guinée est en train de bénéficier d’une période de croissance élevée qui, en partie, s’explique par la grande production dans le secteur minier. Nous avons aussi noté une certaine augmentation de l’inflation au cours de l’année 2017, qui a été soutenue notamment par l’augmentation des prix des produits alimentaires. Un autre point important à souligner, c’est la bonne évolution des réserves internationales, l’augmentation des réserves au cours de l’année 2017 grâce à l’exploitation minière brillante au cours 2017. J’espère que d’autres vont continuer au cours de l’année 2018. Au niveau de la politique des résultats budgétaires, on a vu des faiblesses par rapport aux résultats auxquels on s’attendait, à cause de plusieurs facteurs. Les recettes se sont retrouvées plus basses qu’attendu et des dépenses plus élevées. Mais, on a aussi pu apprécier les efforts et les mesures au cours des deux premiers mois de 2018… On a bien apprécié leur engagement d’orienter ces politiques internes de stabilité macro-économique et budgétaire, à continuer dans les efforts pour une bonne mobilisation des recettes tout en maîtrisant les dépenses ».
LA PARTIE GUINÉENNE PAR LA VOIX DE MME LA MINISTRE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES A PAR AILLEURS RECONNU QUE MALGRÉ QUELQUES FAIBLESSES ENREGISTRÉES SUR LE PLAN BUDGÉTAIRE (RECETTES ET DÉPENSES) LE GOUVERNEMENT NE CESSE DE REDOUBLER D’EFFORT, DISANT EN CES TERMES « Nous avons réévalué la croissance en 2016, qui a été beaucoup plus robuste que ce que nous avions estimé. Cela est une très bonne nouvelle pour notre pays. Mais bien-sûr, le défi est qu’elle soit une croissance forte, largement redistribuée et qu’elle soit inclusive et profite à tous les Guinéens. Ensuite, la performance du programme, qui a été moins bonne sur certains aspects comme les aspects budgétaires. Sur d’autres comme l’accumulation de réserves internationales, le point a été plutôt positif. Bien entendu que nous sommes attachés à regarder les éléments qui ont constitué une performance moins bonne par rapport à ce à quoi on s’attendait notamment sur le plan budgétaire. Nous avons accusé des moins-values de recettes qui sont liées entre autres à des troubles dans les zones minières, également liées aux exonérations qui ont constitué une source qui a négativement impacté le niveau des recettes. Au niveau des dépenses, nous avons eu à faire à des dépenses additionnelles dans le secteur de l’énergie. Puisque la subvention a été multipliée par trois par rapport à ce que nous avions initialement prévu. Il y a également des dépenses supplémentaires qui sont liées à des engagements que la Guinée avait pris en attendant l’appui d’autres partenaires dans le financement de l’aménagement de pistes rurales. Tout cela mis ensemble, a contribué à une performance budgétaire moins bonne ».
IL FAUT SAVOIR QUE CETTE PREMIÈRE REVUE DE CE PROGRAMME INTERVIENT CINQ MOIS APRES SA SIGNATURE ET A COÏNCIDÉ A DES REVENDICATIONS SOCIALES TRÈS EN DEMANDES QUI ONT POUSSE LE GOUVERNEMENT A FAIRE DES RÉAMÉNAGEMENTS DANS LEUR POLITIQUE BUDGÉTAIRE, MAIS AUSSI DE LA CRISE POST ÉLECTORALE QUI A RALENTI LES ACTIVITÉS ECONOMIQUE COMME EN TÉMOIGNENT LES INDICATEURS ECONOMIQUES.
LA RÉDACTION
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