Selon, l’article N°172, du 3 Mai 2017, dans sa rubrique diplomatie, paru dans l’organe de presse en ligne AFRICA INTELLIGENCE :
« Les relations sont au beau fixe entre le nouveau secrétaire général des Nations unies, le portugais António Guterres, et le président en exercice de l’Union africaine (UA), le guinéen Alpha Condé. Les deux hommes, dont les relations remontent à une vingtaine d’années, alors qu’ils étaient très actifs au sein du bureau Afrique de l’Internationale socialiste (IS), ne passent pratiquement plus de semaine sans se concerter sur les dossiers chauds du continent.
Ils ont ainsi géré de concert, au téléphone, le dénouement de la crise post-électorale gambienne et le départ en exil à Malabo, en Guinée équatoriale, le 21 janvier dernier, du président Yahya Jammeh.
Selon nos informations, Guterres, qui ne jure plus que par son « ami Alpha », a de nouveau mis à contribution ce dernier, fin avril, pour l’aider à relancer le dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition au Gabon, au point mort depuis le scrutin présidentiel controversé du 27 août 2016.
Dans cette perspective, le président guinéen et son homologue gabonais devraient bientôt se rencontrer, probablement à Conakry. »
Il existe cependant, un grand écart dans la conduite de la POLITIQUE INTERNATIONALE et la POLITIQUE NATIONALE par le PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DE GUINÉE, le CHEF DE L’ETAT, ALPHA CONDÉ
En effet, si le Président guinéen, Alpha CONDÉ, use de son réseau d’ami et de son influence internationale pour trouver des issues de sortie de crise chez nos voisins de la sous-région et région, la situation de la politique interne de la Guinée qui est confrontée à une série de crise sociale récurrente ne semble pour autant pas bénéficier de son expertise.
Alpha CONDE, semble plus investi dans sa nouvelle fonction, de Président en exercice de l’Union Africaine, et loin, mais de très loin de la réalité nationale qui se dégrade au jour le jour. Les attentes (eau, électricité et routes) sociales de la population sont loin des priorités de la présidence de la République.
L’approche du mois saint de RAMADAN, doit amener le Président de la République et son Gouvernement, à faire face à la demande, à l’amélioration des conditions d’existence du peuple, et surtout à plus de responsabilité dans la gouvernance politique et sociale.
Les prémisses d’une crise sociale sont déclarées, le Président de la République, Alpha CONDÉ et le Gouvernement du Premier Ministre, Mamady YOULA, doivent y faire face, pour éviter à la Guinée un enlisement social dont l’issue est imprévisible.
Signé: la Rédaction