Les dirigeants des pays du groupe des sept (G7) ont discuté samedi avec des chefs d’Etats et de gouvernement africains dans la ville italienne de Taormine de diverses questions, notamment la crise migratoire et le développement.
Les dirigeants du Kenya, d’Ethiopie, du Nigeria, du Niger et de la Tunisie ainsi que des représentants de six organisations africaines, dont le président de l’organisation de l’Union Africaine (UA) le professeur Alpha Condé, ont été invité à la rencontre, alors que le G7 a terminé son sommet annuel de deux jours.
Les dirigeants africains ont été accueillis avec une cérémonie organisée samedi matin dans l’ancien théâtre grec de Taormine, avant la rencontre avec leurs homologues d’Allemagne, du canada, des Etats-Unis, de France, d’Italie, de Japon et du royaume uni.
En dépit de l’invitation de plusieurs chefs d’Etats d’Afrique, les dirigeants du G7 réuni en Sicile ont eu peu à dire sur les nombreux défis auxquels le continent est confronté. La migration et le terrorisme sont quelques uns d’entre eux.
CRISE MIGRATOIRE ET DEVELOPPEMENT Le président du Niger, Mahamadou Issoufou, a exhorté le G7 à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à la crise en Libye : le point de départ de centaines de milliers de migrants à la recherche d’une vie meilleure en Europe. Il a également le G7 pour ne pas avoir honoré les l’Ouest « La lutte contre le terrorisme dans les pays du Sahel et la région du lac Tchad exige que des mesures urgentes soient prises pour éteindre le chaudron Libyen » a déclaré le président Issoufou. « Que ce soit le Niger, une nation de transit ou les pays d’origine, ce n’est que par le développement que nous empêcherons la migration illégale ».
Le président français Emmanuel Macron qui est l’un des nouveaux dirigeants présents à la réunion du G7 pour la première fois, a déclaré qu’il fallait faire plus pour soutenir des pays comme le Niger. La France compte plus de 4000 soldats stationnés à travers l’Afrique de l’Ouest.
L’Italie espérait convaincre les autres membres du G7 des effets positifs de la migration légale comme un moyen de ralentir les embarcations dangereuses des migrants en méditerranée, mais cette idée a été rejetée par les Américains et les Britanniques.
L’organisation britannique de charité Oxfam a qualifié la position du G7 sur la migration, qui a été fortement influencée par le président américain Donald Trump, de « scandale ». « C’est le scandale de ce sommet : Que les dirigeants du G7 puissent venir ici en Sicile au seuil de la mer, ou 1400 personnes se sont noyées cette année et se retournent sans rien faire de sérieux », a déclaré Edmond cairns, conseiller politique d’Oxfam sur les crises humanitaires.
SOURCE : INTELLIVOIRE