Dans notre article paru sur le portail de notre site le 21 mars 2017, titré « LES 25 VILLES LES PLUS SALES DU MONDE, CONAKRY Y OCCUPE UNE PLACE DE CHOIX », un magazine américain publiait, par le biais d’une consultation internationale, une liste des 25 villes les plus sales de la planète.
La ville de Conakry, qui occupe la 19ère place, mérite de se retrouver en haut de la liste, tant la réalité de l’insalubrité est criarde. Depuis ce matin, avec la tombée de la première pluie qui ouvre et annonce la saison hivernale, Conakry se réveille avec un visage de désolation.
Les tas d’ordures jonchant sur la chaussée créent et affectent considérablement la fluidité de la circulation. Les riverains qui déversent les ordures dans les égouts et caniveaux dans l’idée que le ruissellement des eaux de pluie va les évacués se trouvent envahis par les mêmes ordures qui ne trouvent de chemin.
Quelques photos relayées par les citoyens dénonçant et exaspérés par cette situation, traduisent la responsabilité des politiques publiques et des autorités en charge de l’assainissement de la capitale.
Les risques d’épidémies sont favorisés par cette situation désolante. La santé de la population est menacée par cette réalité, qui montre l’absence de mesure forte de la part du Gouvernorat de la Ville de Conakry et des Communes.