La première journée de la 5e édition du Symposium Mines Guinées, a été marqué par plusieurs interventions qui sont respectivement celles :
- Du Président du Comité de Pilotage du symposium ;
- De l’allocution du président de la Chambre des Mines Frederick Bouzigues ;
- Du mot de bienvenu du Ministre des Mines et de la Géologie, Abdoulaye Magassouba ;
- Le discours d’ouverture du Président de la République, Son Excellence alpha condé, qui lance les travaux de 5e édition du Symposium Mines Guinée, 2017.
D’entrée de matière, les thématiques plus que variées comme publié dans notre article « DSP AU CŒUR DE LA 5e EDITION DU SYMPOSIUM MINES GUINEE » du 9 mai 2017, ont portés sur le cadre d’investissement des sociétés minières dans le pays, et il a été animé et modéré par le Conseiller du Gouvernement, Paulo Gomez ancien Administrateur à la Banque Mondiale. Il a également porté sur le cadre légal et réglementaire, mais aussi sur le cadre macro-économique des investissements en Guinée. Paulo Gomez précise qu’aujourd’hui le besoin des pays africains se situent plutôt dans la micro-économie qui se trouve être le lieu où les emplois et les revenus se créent.
Prenant la parole la Ministre de l’Economie et des Finances, Malado Kaba affirme que « la Guinée, aujourd’hui est caractérisée par un contexte macro-économique qui s’est amélioré, à la suite deux années difficiles marquées par des chocs exogènes de l’épidémie d’Ebola, ainsi que la baisse des prix des matières premières. »
Dans la continuité de sa communication, elle soutien, par des chiffres l’évolution des différents indicateurs de notre économie :
« Le chiffre 5 est le taux de croissance que notre économie a atteint en 2016 après une croissance nulle en 2015. Ensuite le chiffre 8 est le taux d’inflation qui s’est établi à moins de 10% après une inflation complètement non maitrisée au cours des cinq dernières années avec un taux de 20%. Le chiffre 3, est le nombre de mois de réserves d’importation que nos réserves internationales ont atteintes. Et le chiffre 1 c’est le surplus primaire que nous avons réussi à dégager en 2016. Ces chiffres sont importants par ce qu’ils démontrent la capacité du gouvernement et de la guinée à avoir pu redresser la barre après ses deux années difficiles comme je l’ai dit tantôt. Ils sont tout aussi importants pour les investisseurs puisque c’est un signal fort pour eux par rapport à la volonté du Gouvernement de procéder à des reformes structurelles qui portent des résultats concrets et que nous comptons également poursuivre. Parmi ces réformes nous pouvons citer entre autres :
- La révision des statuts de la banque centrale pour permettre une gouvernance renforcée.
- Approbation l’année dernière d’une loi qui porte sur la gouvernance financière des entreprises publiques pour une meilleure maitrise de nos dépenses.
- Approbation d’une loi sur les partenariats publics-privés et qui est actuellement en cours de discussion à l’assemblée nationale qui est un sujet très important dans ce symposium par rapport à l’implication effective des secteurs privées dans notre politique nationale de développement économique et sociale comme des acteurs essentiel par la définition d’un cadre institutionnel».
Elle a par ailleurs insisté sur beaucoup d’autres réformes telles que :
- la transparence budgétaire,
- rendre accessible l’information publique aux citoyens par rapport aux décaissements effectués au niveau local,
- aussi la question des marchés publics qui ne fonctionnent presque pas.
Toutes ces réformes, pour permettre aux investisseurs de prendre plus de risques dans leurs activités dans notre pays.
Gabriel Curtis, de dire qu’ « Il faut savoir que le Code de l’investissement depuis 20 ans n’avait pas connu de toilettage et ce n’est qu’en 2015 qu’il a été révisé en tenant compte des changements qui ont été effectués. C’est le cas par exemple de la mention des technologies de l’information qui ne figurait pas dans l’ancien code de 1995, qui sont pourtant des secteurs porteurs de croissance, en plus de l’énergie, de l’agriculture mais aussi des mines.
Nous sommes dans un bonne dynamique pour donner plus de clarté , plus de facilité, plus d’assurance et plus de transparence pour les investisseurs qui veulent savoir quels sont les droits qu’ils ont et quelles sont leurs obligations.
Il faut savoir aussi que le code des investissements est complémentaire du code des mines……. ».
Il faut rappeler que sur ce thème, en plus de Malado kaba et de Gabriel Curtis, plusieurs personnes ont intervenus ce sont :
- le représentant de Mr le Ministre de la Justice qui n’a pas fait le déplacement,
- Mme Vera SONGWE, Directrice Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale de la Société Financière internationale (SFI),
- du Professeur Dorothé C. SOSSA, Secrétaire permanent de l’OHADA,
- ainsi que Hussein Hassan HUSSEIN, Directeur de la division de l’industrie de la Commission de l’UA.
La première journée a été porteuse de plusieurs recommandations des différents panelistes qui ont honoré de leur présence à ce symposium. Ce qui annonce une deuxième journée dont nous ferons le compte rendu.
Le Directeur de Publication LAMINE TOURE
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