Le débat d’Orientation Constitutionnel (DOC) s’ouvre ce mardi 16 mai 2023. Les deux premières journées (mardi 16 et mercredi 17 mai 2023) sont consacrées aux Coalitions politiques. Les responsables ou délégués de ces coalitions de partis politiques devront présenter aux Conseillers nationaux leurs contributions quant au contenu de la future constitution. Lors de ses communications ayant précédé le début du DOC, le président du CNT a fait savoir que toutes les coalitions ont reçu les invitations il y a un mois de cela.
Dans la matinée de ce mardi (16 mai 2023) soit à quelques heures du démarrage des travaux, www.dspguinee.org a contacté certains responsables de ces coalitions politiques pour vérifier et savoir si elles vont y prendre part ou pas.
Au niveau de l’ANAD (Alliance Nationale pour l’Alternance Démocratique), les responsables que nous avons joints au téléphone semblent avoir d’autres préoccupations. « Je ne suis pas au courant. Je vais parler avec le Secrétaire général chargé des Affaires politiques, peut-être il a reçu l’invitation », nous a répondu un des vice-présidents. Pour le Secrétaire général de l’UFDG, membre de l’ANAD, leur participation à toute initiative de ce genre est conditionnée par le dialogue inclusif qu’ils réclament aux autorités de la transition. « Nous avons réclamé le dialogue que nous n’avons pas. Le dialogue c’est entre deux protagonistes. C’est les gens qui ont des positions différentes sur une situation donnée. Ils nous imposent le dialogue avec plus de 100 personnes. Le dialogue il est restreint et il réunit autour de la table les représentants des entités qui ont les visons contraires pour pouvoir échanger… Le dialogue est dirigé par un médiateur consensuel. Dans ce type de dialogue il n’y pas de vote. Mais quand une des parties détient la mediature, ça ne marche pas. Mais dès qu’il y a vote comme ils l’ont fait lors du dernier dialogue, ça devient autre chose parce que c’est la loi de la majorité qui prévaut. Tant que nous n’avons pas le dialogue que nous réclamons, nous ne serons pas intéressés par ce qu’ils font. Nous ne disons pas que nous avons les meilleurs propositions mais nous voulons être écoutés ».
Par contre, au niveau de la Coalition Pour la Rupture (CPR), nous avons obtenu la confirmation du président, Docteur Faya Lansana MILLIMOUNO qui s’explique : « Ce débat, il faut qu’on le tienne maintenant parce qu’il y a trop de conneries dans ce pays. C’est maintenant qu’il faut parler de la nature que va être notre future État. Il ne faudrait pas que nous soyons absorbés par des Institutions qui n’en valent pas la peine. Aujourd’hui vous voyez que l’État est en train de fonctionnaliser les religieux ! Donc, la CPR que je dirige va participer jusqu’au bout. Je suis même déjà en route pour le Palais. C’est pour construire notre maison : la République de Guinée. Personne ne le fera pour nous ».
A SUIVRE !!!!!!!!!!
Saa Joseph KADOUNO