Une grande enquête internationale sur l’Eglise, a été lancée par le magazine « Cash Investigation« , émission présentée par Elise Lucet, alertée par une association de victimes, un fléau qui fait aujourd’hui vaciller l’Eglise catholique : la pédophilie.
Une investigation sans concession qui révèle que des religieux condamnés pour pédophilie sont toujours en activité… Et parfois même au contact d’enfants.
La rédaction de « Cash » dévoile comment de hauts responsables de l’Eglise ont couvert certains agissements en protégeant des prêtres accusés d’agressions sexuelles sur mineurs. Ils les ont déplacés de pays en pays, notamment en Afrique et en Amérique du Sud ! Le magazine d’investigation a réalisé une carte inédite de ces exfiltrations internationales…
« La loi de Dieu semble souvent prévaloir sur celle des hommes… »
La solution géographique : déplacer le prêtre pour l’éloigner des affaires
L’Eglise a trouvé le moyen d’étouffer les scandales : pour éviter que les prêtres coupables d’abus sexuels ne soient empêtrés dans des procédures judiciaires, elle les déplace dans un autre diocèse, où le cas est inconnu.
Souvent, les prêtres changent même de continent. L’Afrique fait partie des destinations privilégiées pour ces déplacements. Avec ses 200 millions de fidèles, le continent présente aussi l’« avantage » de compter plusieurs pays francophones. C’est le cas du père Albert, qui a violé l’un de ses jeunes croyants pendant six ans.
« En Guinée, j’étais un peu comme un intouchable, je ne veux pas dire que j’étais au-dessus des lois. je me sentais invulnérable », explique-t-il dans le document.
Aujourd’hui, il vit dans un monastère au Puy-en-Velay (Haute-Loire). « Ici, je n’ai plus les mêmes tentations ou occasions », concède-t-il.
NB: les informations publiées trouvent leurs sources dans les sites internets : www.20minutes.fr et www.francetvinfo.fr